Plaisirs défendus... [PV Trajan Hiragino] [Hentai]

Je releva la tête et m'exécuta. Mon regard avait croisé le sien ce qui avait provoqué de longs frissons extatiques, qui se répandirent lentement dans tout mon corps...
Ces yeux noirs et perçants, je les sentais posés sur moi, parcourant mes formes, chaque détail de ma tenue, ou bien encore le contour de mes lèvres qui, déjà vibraient d'un plaisir non dissimulé et se tendirent pour former un sourire... Qu'il me rendit. L'amour serra mon coeur et figea mon corps. J'adoptai une posture stoïque, je ne voulais pas le brusquer, il était le seul homme à jouer avec moi, et je lui laissais bien volontiers ce pouvoir là.
Cette inversion des rôles aurait pu être dérangeant, moi qui, de nature, ou bien par expérience, m'étais forgé un caractère fort et dominant, mais face à mon Roi...
Non, face à lui, cette tendance se calmait et je ne pouvais m’empêcher de me donner à lui toute entière, et sans conditions. Il pouvait bien me posséder, me blesser, me torturer, se servir de moi comme il le voulait, je m'en fichais tant que je pouvais sentir la morsure de ses doigts sur ma peau...
Mon désir ardent pour Trajan s'emballa quand il approcha sa main et caressa doucement ma joue... Un effleurement aux conséquences inégalables, surtout quand sa main descendit pour se poser sur ma hanche. Le moindre de mes muscles se contracta, et une vague de chaleur se répandit en moi tel un feu coulant dans mes veines : j'étais prête à bondir pour lui voler un baiser et plus si il y consentait mais il me devança... Et me contourna pour venir se placer dans mon dos.
Je sentais son souffle, il était si près de moi et pourtant si loin... Je ne désirais plus qu'une seule chose : qu'il comble cette distance entre nous... Ce vide étouffant et un rien paralysant quand je n'étais pas à son contact.
Qu'il me prenne, pitié, qu'il me prenne !
Très sensuellement, il s'approcha de mon cou. Je sentais ses dents qui me mordillaient et sa langue qui jouait, Mmmmmmmmmmh ! C'était si bon ! Je fermai les yeux et savourais avec délice ce moment, sa main enfin remonta jusqu'à toucher ma poitrine, quand soudain il se détourna de moi. Ce fut comme un choc brutal et violent. J'avais le souffle coupé, je manquais d'air, et pourtant je ne prononça pas une seule parole désobligeante. Je me contenta de le regarda s'éloigner, presque suppliante...
Il était ma drogue, et j'avais besoin de lui. Pour nous tirer de ce silence pesant, et surtout entendre sa voix envoûtante, je m'adressa à lui :

- En quoi puis-je vous être utile, sombre Seigneur ?

Je le fixais, l'air gourmande, ne pouvant retenir un tic nerveux : celui de passer ma langue sur mes lèvres quand je voyais l'objet de toutes mes convoitises si proche de me combler...

Car oui, autant ne pas le nier, j'étais profondément amoureuse de Trajan. Depuis le jour où il m'avait sauvé je n'avais de cesse qu'il fasse de moi son amante. Et maintenant que mon plus grand désir devenait réalité, j'avais bien l'intention de satisfaire ses besoins d'homme comme nul autre ne saurais jamais le faire. Mon corps nu et chaud contre le sien, froid, ne me troublait pas outre mesure. Je remarquais le peu de vêtements qui lui restait et sans maintenant attendre aucun ordre de sa part, les lui enleva avec fougue. Puis, avec une souplesse féline je me glissa sur son corps, une jambe de chaque côté de son torse et attrapa ses mains. Je lui fis toucher mon ventre, mes seins, et termina la caresse par mon cou, où l'entaille encore fraîche venait de commencer sa cicatrisation. Quand il eut bien ma gorge entre ses larges paumes, j'appuyais avec une forte pression et le regarda, amusée.