Une longue thérapie [PV Ophelia] [ABANDON]

Les mois avaient passés depuis les les événements de la clinique concernant la patiente Ophélia Kurosaki. Après sa crise violente elle s'était montrée assez coopérative, et ce de manière assez inattendue car elle avait semblé refuser tout soin avant cela.
Les rencontres s'étaient alors mises en place, presque quotidiennement, et déléguant la séances à un médecin en cas d'urgence royale. Il aimait beaucoup ces séances car elles lui faisaient oublier son devoir royal pour quelques instants et lui faisaient revivre ses heures de scientifique qu'il regrettait à présent. Les devoirs royaux ne lui laissaient pas assez de temps pour s'adonner à la science à sa guise.
Au fil des séances un dialogue pu être établi, mêlant au début sarcasme et moquerie, puis vint les réponses utiles, les souvenirs lointains, les histoires d'enfants... Il se surprit à se repasser les parles d'Ophélia dans a tête un peu tout le temps dans la journée.. IL n'arrivait pas à comprendre son mal, mais paradoxalement celui-ci l'aidait à bien vivre.
La thérapie fut une fois troublée par une crise impressionnante. Quel que soit ce mal, il n'aimait pas du tout rester enfermé. Par chance il eut l'intervention rapide, violente mais néanmoins efficace de son nouveau garde du corps. Il fallu en revanche le calmer ensuite car la lutte l'avait mené à la limite de son self-contrôle.

Après 3 mois sans accidents et les passages par la chambre librement, le couloir adjacent sous surveillance, l'étage puis la clinique entière, Ophélia fut finalement autorisée à accéder au jardin durant les séances quotidiennes. La première de ses sorties en compagnie du roi Epsilon commençait bien. Ils marchaient tranquillement dans une allée sans parler puis s'assirent sur un banc.

- Alors, quel effet cela te fait de revoir le soleil et de sentir l'air de l'extérieur?

Invité

Au tout début des séances Ophélia se plaisait à le prendre pour un idiot..il pensait vraiment pouvoir calmer la tueuse qui était en elle ? Et bien après tout on dit bien que l'espoir faisais vivre..mais la sa frôlait plus l’inconscience. Les jours passèrent et l'ennuie se fit vite sentir chez la jeune femme..il fallait toujours qu'elle contrôle ses émotions et qu'elle cesse de grogner les médecins qui l'approchait d'un peu trop près. Le bon roi devait s'amuser a la sermonner dés fois..ça se voyait sur son regard et sur son petit sourire qui lui arrivait parfois d'afficher. Toute cette comédie ressemblait plus à des leçons de bonne manière..c'était assez marrant.
Puis au file des jours la récompense suprême arriva enfin..le soleil caressa enfin sa joue, une petite brise vint faire flotter ses long cheveux et un sourire satisfait s'afficha sur son visage. Il est vrais qu'elle aurait pu songer a s'enfuir mais elle n'en avait même pas envie, autrefois peu être l'aurait elle fait, peu être aurait elle même sauté au visage de ce roi qui voulait absolument la contrôler. Oui mais voilà elle avait changé. Assise sur un banc, a l'ombre sous un beau saule pleureur, elle regardait tout ce qui se passait dehors avec un regard nouveau. Bien que le parc soit un peu vide, elle appréciait ce vert...ce bleu..ses fleurs, ses arbres, ce ciel qui la faisais se sentir libre. Un long soupir s'échappa de ses lèvres et elle sourit à son bon Roi qu'elle trouvait à présent moins chiant qu'au début.

- Alors, quel effet cela te fait de revoir le soleil et de sentir l'air de l'extérieur?

- Je profite avant qu'une catastrophe me fasse enfermé a nouveaux dans cette chambre..*elle sourit un peu et regarda le ciel* j'ai envie de partir d'ici..de voir autre chose, bien que le jardin soit enfin un grand pas *elle se mit à rire* mais cette chambre je la connais par cœur, les couloirs je les connais..et les gens qui y sont aussi..j'aimerais voir quelque chose de..différent ? Qui me change de cette endroit oppressant.

Elle fermait doucement les yeux et se mit à penser à un immense jardin..des roses magnifique le remplirait ainsi que quelque hortensia...voir des centaines. C'était son petit rêve, une grande maison avec un magnifique jardin.

Epsilon était content. Au début il ne s'était pas fait d'illusion. Elle n'était pas la première patiente qu'il avait eu et il avait du supporter toute sa mascarade durant laquelle elle se divertissait des entrevues de sa thérapie. Mais le changement avait bien eu lieu et si son mal profond était encore présent, sa conscience s'était considérablement assagie, ce grâce à quoi il avait pu lui autoriser cette sortie. Il pouvait voir du coin de l’œil quelques médecins aux aguets, ainsi que son discret garde du corps, et il savait qu'elle les avait vu aussi. Mais elle ne semblait pas s'en inquiéter. Comme si d'une part ils faisaient partie de son quotidien, et d'autre part elle savait qu'elle n'en avait rien à craindre actuellement.
Le roi sentait que l'esprit de la jeune fille était apaisé, bien différent de leur première rencontre dans l'urgence de sa crise.
Il souriait de ce changement, les efforts payaient. Mais peut-être était-il temps de pousser plus loin. Tout allait dans le bon sens et il était persuadé qu'il ne serait plus nécessaire pour elle de rester bloquer ici pour longtemps à présent. Peut-être découvrir les alentours, voir le palais...
Il la regarda et reformula sa questions plusieurs fois dans sa tête cherchant la bonne manière de la poser.

- Ophélia. Contrairement à nos précédentes rencontres, il n'y a aucun mur autour de nous mais tu ne semble même pas songer à t'enfuir. C'est pour la preuve que tu as bien changé, et dans le bon sens. La catastrophe qui te fait peur serait une crise non? Penses-tu pouvoir sortir d'ici avec moi, sortir de l'enceinte de ce bâtiment, de ce jardin.. Penses-tu pouvoir sortir sans catastrophe?

Sa main touchait doucement celle de la jeune vampire sans qu'il y pense. Il était en train de demander son avis à une patiente sur son propre mal, il se fera sermonner à coup sur par le corps médical de la clinique, mais il sentait qu'il devait tenter le coup. Elle avait beaucoup changé et il devait faire en sorte qu'elle continue. Et il était persuadé que de voir l'extérieur sans craindre qu'une crise lui fasse tuer des gens autour d'elle l'y motivera beaucoup.

» Intégration, protection et utilité [Jin, Ophélia, Lalin, Myladu, Crystal]